Jeudi soir, 22h28. Ma semaine est enfin finie (ou presque), je suis confortablement installée dans mon lit, je pourrais regarder un film "repose-neurones" en me gavant de cochonneries, penser à mes projets pour ce weekend (euh... bosser?), lire un bon bouquin, bavasser pendant des heures au téléphone avec ma meilleure amie ("Quoi??? Il t'a dit ça?? Naaaaaaaaannnn!! C'est pas vraaaiii!"), ou toute autre activité d'une importance capitale.
Mais non.
Au lieu de ça, je suis là, devant mon ordinateur, connectée à Blogger, pour écrire un billet sur mon blog ethnologue. Au lieu de ça, je pense à ce qu'on pourrait rajouter dans notre blog commun, à ce qu'il faudrait chercher sur Internet, à la façon dont va s'organiser notre dossier... Vous avez dit pathétique?
Ai-je pris goût à cette activité au point qu'elle devienne une obsession?
Ou est-ce un ras-le-bol tel que je me retrouve littéralement hantée par ce projet?
J'ai dans la tête les paroles d'une chanson de Klub des loosers* qui trottent: "Tu vois, de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas..."
* Si d'aventure vous essayez d'écouter pour voir ce que ça donne, n'oubliez pas de prendre votre second degré avec vous! ;)